La Cour Suprême américaine condamne la Californie qui impose d’informer les femmes enceintes de leur droit d’avorter

Publié le 26 Juin, 2018

En Californie, la loi impose d’informer chaque femme enceinte de sa possibilité d’avorter. Une obligation inacceptable pour  les « centres de crise de la grossesse ». Ceux-ci ont porté plainte en 2015 contre la loi, estimant qu’elle « violait leur liberté de conscience protégée par le premier amendement de la Constitution. » (cf. Avortement : une loi californienne devant la Cour suprême des Etats-Unis ). Ces centres accueillent, il en existe plusieurs centaines en Californie, conseillent et assistent des femmes enceintes qui font face à une grossesse surprise, leur présentant notamment les possibilités d’aides financières et matérielles existantes, pour les aider à poursuivre leur grossesse. Et ils sont obligés par la loi d’informer sur l’IVG.

 

La Cour suprême des Etats-Unis a considéré que la Californie ne pouvait pas imposer « à des centres anti-IVG d’informer les femmes enceintes de leur droit à se faire avorter ailleurs ». Les cinq juges ont estimé qu’ « une telle loi viole la Constitution ». Ces exigences « transforment purement et simplement » le message que souhaitent transmettre les centres de crise de la grossesse, a dénoncé dans l’arrêt le juge Clarence Thomas.

 

Mat Staver, président de l’organisation Liberty Counsel, s’est réjoui : « La Californie ne peut plus forcer les centres de crise de la grossesse à émettre un message qui va directement à l’encontre (…) de leur mission consistant à sauver des vies ».

AFP (26/06/2018)

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