Le 23 avril, le Sénat a voté une loi permettant aux personnes « ayant une expérience qualifiée dans le soutien à la maternité » d’avoir accès aux « centres de conseil » des cliniques publiques dans lesquels les femmes souhaitant avorter doivent se rendre pour obtenir un certificat médical attestant de leur demande
Le texte répond à l’objectif initial de la loi de 1978 légalisant l’avortement, qui permet aux cliniques de collaborer avec des associations afin de soutenir la maternité et de mieux informer les patientes.
La Première ministre Giorgia Meloni explique que la nouvelle loi permettra d’informer pleinement les femmes. « Je crois que nous devons garantir un choix libre et je crois que pour faire un choix libre, il faut avoir toutes les informations nécessaires. C’est ce que prévoit la loi 194 et je pense que c’est la bonne chose à faire » déclare-t-elle.
Des associations soutenant la maternité ont déjà accès aux « centres de conseil » dans plusieurs régions. La pratique devrait désormais être étendue au niveau national.
Selon la législation italienne, une femme peut avorter durant les 12 premières semaines de grossesse, ou plus tard si sa santé ou sa vie sont menacées. La loi permet également au personnel soignant de se déclarer objecteur de conscience et de ne pas pratiquer d’avortement (cf. Italie : Face aux demandes d’IVG, les objecteurs de conscience sont de plus en plus nombreux).
Sources : Euronews, Somaya Aqad (24/04/2024) ; Le Figaro (24/04/2024)