« La réponse à la fragilité ne peut pas consister à faire disparaître les personnes qu’elle atteint »

14 Mai, 2024

« Aujourd’hui ou demain », les personnes vulnérables « ne seront plus assurées de bénéficier d’une protection inconditionnelle de la collectivité ». C’est l’alerte lancée par 15 représentants d’associations, fondations, mouvements ou structures qui prennent soin des personnes et des familles vulnérables dans un communiqué daté du 13 mai.

« Nous considérons que la légalisation de l’euthanasie ou du suicide assisté créerait une nouvelle et grave discrimination à leur encontre », soulignent-ils. En effet, « une telle mesure favorisera chez elles, en instillant l’idée que la fragilité et la dépendance sont des marqueurs d’indignité, la perception croissante d’être une charge pour la société, voire un sentiment de culpabilité ». Les personnes fragiles ont-elles besoin qu’on les leste d’un « nouveau motif d’angoisse » ?

Au contraire, « notre responsabilité à leur égard est de tout mettre en œuvre pour soulager leurs souffrances ou répondre à la tentation de désespérance ou de perte de sens qui peut les gagner », rappellent les signataires. « La réponse à la fragilité ne peut pas consister à faire disparaître les personnes qu’elle atteint ou à leur laisser penser qu’il n’y a d’autre perspective raisonnable que la mort. »

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