Lifeward, une société de fabrication de dispositifs médicaux a refusé de réparer l’exosquelette d’un ancien jockey, paralysé suite à un accident d’équitation, le considérant comme « obsolète », car l’appareil avait plus de cinq ans.
Après son accident Michael Straight a pu remarcher grâce à cet exosquelette, ReWalk Personal, d’une « valeur de 100 000 dollars ». Mais le système a cessé de fonctionner à cause d’une pièce défectueuse qui a rendu « tout le système inutilisable ».
Des précédents
D’autres patients utilisant des « technologies médicales avancées » se retrouvent dans des situations similaires. En effet, ces dispositifs les rendent « totalement dépendants des fabricants ». Ainsi, des des patients utilisant des « yeux bioniques » ont ensuite perdu la vue lorsque le fabricant a abandonné cette technologie (cf. Etre humain réparé, fragilité augmentée ?).
Actuellement, il n’existe pas de « législation stricte » sur le « droit à la réparation ». Aussi, les fabricants ne sont pas tenus de « partager les pièces, outils ou informations nécessaires aux réparations ».
Michael a, pour ce qui le concerne, pu obtenir gain de cause après « une campagne médiatique acharnée ». Lifeward a finalement bien voulu réparer son exosquelette.
Source : Le big data (01/10/2024) ; 404 media, Jason Koebler (26/09/2024) – Photo : iStock