« Le Burundi est prêt à collaborer avec tous les partenaires pour que chaque femme, chaque famille, chacun soit aidé tout au long de sa vie », a déclaré la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye.
« Nous nous engageons à nouveau à assurer des gains significatifs en matière de santé et de développement pour les femmes, à défendre la valeur de chaque vie, à protéger la famille comme unité fondamentale de la société et à défendre les droits souverains de toutes les nations », s’est engagée de son côté l’Ambassadrice Kitoko Gâta, au nom du Tchad.
Il n’existe « aucun droit international à l’avortement »
L’accord a été initié en octobre 2020 par le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo et le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux, Alex Azar. Ses quatre principes sont « la promotion de la santé des femmes, la protection de la vie, la protection de la famille et le droit souverain des nations à l’autodétermination ». En outre, la Déclaration de consensus de Genève affirme explicitement qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement ».
La GCD comptait trente-deux signataires au départ, avant que le président Biden en fasse retirer les Etats-Unis. L’administration Biden a de surcroit « officiellement demandé » au Burkina Faso et au Bénin de se retirer du Conseil des droits de l’homme des Nations unies (cf. Financer la contraception : « un prérequis pour obtenir les aides de la Banque mondiale »). « Peu après » l’élection d’un nouveau président, le Guatemala a été invité à faire de même (cf. Déclaration de Consensus de Genève : le Guatemala contre l’avortement).
Source : C-fam, Lisa Correnti (12/09/2024) – Photo : iStock