Ils croient avoir surpris la mère porteuse en train de boire un verre d’alcool et la forcent à avorter

Publié le 28 Oct, 2024

Marty et Melinda Rangers, un couple d’Américains, ont eu « du mal à fonder une famille en raison de leurs carrières bien remplies ». Après avoir « fait fortune dans l’immobilier et pris une retraite anticipée », le couple s’est installé dans les Caraïbes où il se sentait « enfin prêt à donner la vie ». A l’aube de la quarantaine et estimant que « les services médicaux locaux n’étaient pas fiables », ils ont décidé de recourir à la GPA. Pour cela ils ont déboursé 100 000 dollars, dont « 30 000 dollars pour l’agence, 65 000 dollars pour la mère porteuse et 5 000 dollars supplémentaires pour les frais juridiques ».

Un contrat détaillé

Le couple avait opté pour une agence de maternité de substitution « réputée » en Californie. Elle leur a présenté une jeune femme qui « semblait fiable sur le papier et agréable au téléphone ». La candidate a subi un examen médical et signé un contrat « qui faisait environ 40 pages et contenait des accords couvrant des aspects auxquels on n’aurait jamais pensé », explique Marty Rangers.

Selon les termes du contrat, la drogue et l’alcool étaient « strictement interdits pendant la grossesse », de même que sortir du pays. Pour un trajet aérien aux Etats-Unis, la présentation d’une lettre du médecin était requise. En outre, la mère porteuse ne pouvait pas « avoir de nouveau partenaire sexuel sans autorisation préalable ».

Une femme sous haute surveillance

Quatre mois après le début de leur grossesse, le couple commanditaire a « surpris leur mère porteuse en train de boire de l’alcool ».

En effet, Marty et Melinda Rangers s’entretenaient toutes les deux semaines avec la mère porteuse au téléphone et, « pour plus de tranquillité », Melinda aimait « vérifier ses activités sur les réseaux sociaux ».

Or, « environ trois mois et demi après le début de la grossesse », Melinda a « vérifié » le compte Instagram de la femme et a vu qu’elle avait été identifiée dans une vidéo en train de boire « ce qui semblait être un verre de tequila ».

Interrogée par les commanditaires, elle a assuré qu’elle ne buvait que de l’eau mais « quelque chose dans sa réaction » ne les a pas convaincus. Le couple a décidé de lui faire interrompre sa grossesse, à 20 semaines, « pour rupture de contrat ». La jeune femme s’est pliée à leur décision.

300 000 dollars pour obtenir deux enfants

Le couple s’est ensuite tourné vers une autre agence, « mieux établie », disposant d’un « service de contrôle plus rigoureux », « notamment en n’employant que des mères porteuses ayant déjà donné naissance à des enfants ».

Cela « a fait toute la différence », estime Marty Rangers considérant que « même si les frais étaient presque deux fois plus élevés », cela « en valait la peine ». « Le seul problème rencontré pendant la grossesse a été le refus de la mère porteuse de se faire vacciner contre le Covid. »

Mais pour le deuxième enfant, deux ans plus tard, le couple s’est adressé à une autre agence. « Nous avons obtenu [de la mère porteuse] qu’elle s’engage plus explicitement à suivre les conseils médicaux relatifs à la grossesse, qu’il s’agisse de vaccins, de repos au lit, de régime alimentaire ou autre », indique Marty Rangers. Une expérience, selon lui, comme « sortant d’un film de Disney » (cf. « France 2 nous a présenté un Walt Disney de la GPA »).

Au total, Marty et sa femme ont déboursé plus de 300 000 dollars pour obtenir deux enfants par l’intermédiaire de mères porteuses.

 

Source : Daily mail, Sadie Whitelocks (24/10/2024)

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