Mercredi 13 avril 2016, le Groupe de travail sur la bioéthique du PPE, le groupe Human Dignity et le European Ideas Network « organisent au Parlement Européen une conférence sur les aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ». Claire de la Hougue et Grégor Pupinck, docteurs en droit, de l’ECLJ[1], « exposeront aux députés le résultat de leurs recherches sur cet aspect occulté de l’avortement » et présenteront « des vidéos de témoignages de médecins et de sage-femme qui ont assisté en France, de différentes manières, à des infanticides néonataux d’enfants nés prématurément ».
A la suite de pratiques révélées par la presse en 2014, l’ECLJ a décidé d’agir « pour faire respecter les droits de ces enfants ». Une pétition signée par 210 000 européens contre les infanticides réalisés sur des bébés nés vivants lors d’IVG et d’IMG tardives a été rejetée en juin 2015 par le comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (cf. Les infanticides néonataux doivent être condamnés , Infanticides néonataux : un sujet jugé trop sensible pour le comité droits de l’homme du Conseil de l’Europe , Le Conseil de l’Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux ). Un rapport publié en juillet 2015 est venu appuyer cette pétition (cf. Infanticides néonataux : Un rapport accablant ).
En présentant les résultats de ses recherches aux députés européens, l’ECLJ espère les convaincre :
« – d’enquêter sur la situation des enfants nés vivants durant leur avortement,
– de réaffirmer que tous les êtres humains nés vivants ont le même droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance,
– de recommander aux États membres de prendre en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse. »
[1] Centre Européen pour le Droit et la Justice.