Le Monde met le doigt sur “la course de vitesse” à laquelle se livrent Immerge Bio Therapeutics (filiale de Novartis et de l’américain Bio Transplant) et PPL Therapeutics pour mettre au point des organes porcins adaptés à une greffe chez l’homme.
La firme PPL Therapeutics en annonçant la première, le 2 janvier dernier, la naissance de cinq porcins dépourvus du gène responsable des rejets de greffe devançait d’une journée l’annonce de la filiale de Novartis. Selon le Wall Street Jouranl, l’action de PPL Therapeutics prenait alors 46,23%. De son côté, la filiale de Novartis avait réussi la même manipulation génétique mais sur un porc dont la taille des organes est compatible avec celle des hommes. Le groupe Novartis a fait son entrée à la bourse de New York en 2000.
Pour la presse économique, l’industrie de la transplantation pourrait générer par an un marché de 12 milliards d’euros.
Le Monde (Véronique Lorelle) 20-21/01/02 – Gènéthique