En Europe, 12 à 15% des couples ont recours à la procréation médicalement assistée (PMA). Une fois l’embryon créé par fécondation in vitro, on constate que 3/4 des transferts d’embryons échouent.
Les chercheurs du réseau européen Embic (Embryo Implantation Control), réunis les 24 et 25 novembre à Toulouse, ont déclaré avoir identifié dans le liquide folliculaire (où baigne l’ovocyte au sein du follicule avant l’ovulation) un marqueur moléculaire qui favoriserait l’implantation de l’embryon dans l’utérus. Gérard Chaouat (unité Inserm 782 Clamart) explique : "si ce marqueur est présent, l’embryon qui sera produit par la fécondation in vitro de cet ovocyte par un spermatozoïde pourra s’implanter dans l’utérus de la femme. S’il est absent, il ne s’implantera pas. C’est tout ou rien."
L‘identification de ce marqueur pourrait permettre de sélectionner les embryons, conçus in vitro, qui ont le plus de chance de se réimplanter afin d’augmenter le taux de réussite des PMA. L’identité réelle de ce marqueur n’a pas été révélée car les chercheurs ont déposé un brevet de développement d’un an.
En Europe, le coût des PMA serait de près d’1 milliard d’euros.
Le Monde (Paul Benkimoun) 28/11/06- Le Quotidien du Médecin (Dr Béatrice Vuaille) 30/11/06