Les relations médecin/patient évoluent

Publié le 27 Oct, 2005

Le Quotidien du Médecin revient sur l’avis n°87 du CCNE relatif au "Refus de traitement et autonomie de la personne" .

Le professeur Mario Stasi, avocat à la cour d’appel de Paris et rapporteur de l’avis a accordé une interview au Quotidien du Médecin sur ce sujet. Il explique que c’est la loi du 4 mars 2002 qui a motivé l’avis du CCNE car elle réaffirme le rôle du malade dans sa maladie : "Le texte insiste sur le fait que nous ne sommes pas objet de soin mais sujet de soin" explique t-il. Ce n’est plus le médecin et son savoir qui est au centre de la relation, c’est le patient et sa maladie.

Il explique que beaucoup de refus de traitement sont en fait, des appels au secours : "soignez moi, mais en faisant attention à moi". Il est rappelé dans l’avis que la loi interdit de passer outre la décision du patient, sauf, quand il y va de l’intérêt d’un tiers ou dans des cas d’extrême urgence.

Mario Stasi explique que le rôle du médecin est de convaincre pour le maintien du soin mais qu’il ne peut pas aller au delà d’une volonté librement exprimée. Il doit cependant s’assurer qu’il s’agit d’un consentement éclairé ou d’un refus éclairé.

Il ajoute que la relation de confiance est pour beaucoup dans l’efficacité d’un soin ou dans une guérison éventuelle.

Le Quotidien du Médecin (Stéphanie Hasendahl) 27/10/05

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