Des chercheurs japonais du National Institute of Advanced Industrial Science and Technology (AIST) en collaboration avec la compagnie Stem Cell Sciences ont annoncé avoir réussi à augmenter la capacité de prolifération et de différenciation de cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse.
Les scientifiques ont utilisé des cellules cryopréservées, qui avaient déjà été transplantées à des patients atteints de maladie des os ou de maladie cardiaque. Ils ont inséré des gènes Nanog et Sox2 dans des cellules souches mésenchymateuses par l’intermédiaire d’un rétrovirus et ont constaté que les cellules dans lequel le gène Nanog avait été intégré présentaient une capacité de prolifération et de différenciation au moins 100 fois plus élevée que les cellules témoins. En revanche, les cellules dans lesquelles avaient été intégré le gène Sox2 ne montrent pas d’augmentation de leur capacité de prolifération ou de différenciation, à moins d’être mises en culture en présence d’un facteur de croissance.
Avant de pouvoir utiliser ces cellules en thérapie cellulaire, il faudra en vérifier l’innocuité.
BE Japon 18/02/08