Pologne : pas d’inscription dans la Constitution sur la protection de la vie

Publié le 16 Avr, 2007

La Diète (chambre basse) polonaise a rejeté vendredi un amendement à la Constitution destiné à renforcer la protection de la vie humaine. Pour l’instant, l’avortement est autorisé en Pologne pour les cas de viol, d’inceste et de danger pour la vie ou la santé de la mère, de même qu’en cas de malformation irréversible du fœtus. Un avortement illégal est sanctionné d’une peine de 2 ans d’emprisonnement pour le médecin ou toute personne qui le pratique. La femme elle-même n’est pas punie.

Le texte était présenté par la Ligue des familles polonaises. Celle-ci souhaitait inscrire dans la Constitution que "la vie humaine est protégée par la loi à compter de la conception jusqu’à la mort naturelle".

Le président au pouvoir Lech Kaczynski et son frère jumeau, Jaroslaw premier ministre, ont proposé de maintenir "le degré actuel de protection de la vie du fœtus" et de développer l’aide de l’Etat aux femmes enceintes.

L‘épiscopat polonais a dénoncé "la simple arithmétique parlementaire qui a pris le dessus sur le droit fondamental à la vie de tout être humain". Il a exprimé sa gratitude à tous les députés qui ont voté en faveur des amendements pour garantir "une meilleure protection de la vie humaine" et s’est engagé à leur accorder son soutien dans leurs futurs efforts.

Le Figaro 14/04/07 – Le Monde (Célia Chaufour) 16/04/07 – La Croix.com 14/04/07 – Libération (Maja Zoltowska) 14/04/07 – Le Monde.fr 13/04/07

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