Des vagues à l’Institut de Puériculture de Paris

Publié le 16 Juin, 2006

Daniel Beaune, directeur de l’Institut de Puériculture de Paris (IPP), a annoncé le licenciement du chef de la maternité, le Dr Fernand Daffos, et d’un de ses assistants, le Dr François Jacquemard, pour des raisons économiques. "Ce sont parmi les salaires les plus importants, et ces deux médecins ont été incapables de dynamiser le service ces dernières années". Le directeur souhaite obtenir le transfert de la maternité de l’IPP sur un autre site pour se concentrer sur la prise en charge des naissances prématurées et des grossesses difficiles et pour ouvrir un service pour les enfants polyhandicapés.

Le Dr Véronique Cayol, gynécologue obstétricien à l’IPP, s’inquiète de ces licenciements qui vont en appeler d’autres car "notre structure est indispensable : en Ile-de-France, l’IPP prend en charge 14% des naissances de grands prématurés et 20% des interruptions médicales de grossesse".

En 1988, le Dr Daffos avait été "licencié d’un hôpital privé parisien, après que le cardinal Ratzinger – futur Benoit XVI – eut décidé d’interdire la pratique du diagnostic prénatal", indique la journaliste.

NDLR : A l’époque, le Dr Daffos consultait à l’Hôpital Notre-Dame de Bon Secours. Il avait dû quitter ses fonctions car il pratiquait des avortements dans cet hôpital catholique.

Le Quotidien du Médecin (Delphine Chardon)15/06/06

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