Amnesty International vient d’adopter une nouvelle position sur l’avortement : elle prévoit d’aller dans chaque pays pour "décriminaliser l’avortement". Jusqu’à aujourd’hui, Amnesty International ne prenait théoriquement pas position sur ce sujet.
Cette décision a suscité de nombreuses discussions depuis 2 ans (cf. Synthèse du 30/03/07). La conférence épiscopale des évêques catholiques des Etats-Unis a mis en garde Amnesty International contre le risque "de perdre son excellente réputation de championne des droits de l’homme" si elle abandonnait sa position de neutralité.
Les Pro-life s’élèvent contre cette nouvelle position qui est diamétralement opposée aux droits de l’homme et à la déclaration des Nations Unies sur les droits de l’enfant. Faut-il rappeler que l’avortement ne figure pas dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ?
"Amnesty International prêtant être l’avocate des droits de l’homme, alors qu’elle pense que c’est acceptable que les gouvernements piétinent le droit le plus important et le plus fondamental : le droit à la vie", a déclaré Franck Pavone, le directeur de Priests for Life.
Reuters (Michelle Nichols) 10/05/07 – Lifenews (Steven Ertelt) 11/05/07