Les dérives de la maternité de substitution

Publié le 24 Mai, 2005

Comment gagner beaucoup d’argent en étant enceinte ? En vendant son futur bébé sur Internet, bien sûr. C’est ce qu’a pensé une femme Belge. Elle a commencé par proposer, il y a plus d’un an, à un couple, d’être la mère porteuse de leur enfant, par insémination du sperme du mari, pour une somme d’environ 10.000 euros. Puis, une fois en possession de la somme, elle leur a fait croire qu’elle avait fait une fausse couche, et a proposé son futur bébé sur un forum Internet, quelques mois avant la naissance.

Un couple d’homosexuels n’ayant pas accepté de payer 15.000 euros pour le bébé, elle le propose, après l’accouchement, à un couple Néerlandais, pour la même somme. Aujourd’hui, la mère porteuse continue à sévir sur Internet.

Pour la loi belge, où la maternité de substitution n’est pas reconnue, mais non interdite, la mère légale est celle qui accouche. Aucun recours n’est donc possible pour le couple qui a fourni le sperme. Les accords signés entre les parents potentiels et les mères porteuses n’ont aucune valeur juridique.

Cette affaire ayant scandalisé en Belgique, la sénatrice Clotilde Nyssens (cdH), déposera bientôt une proposition de loi pour interdire la maternité de substitution. De même, Jeanine-Anne Stiennon, la nouvelle présidente du Comité consultatif de bioéthique belge,  a décidé de faire de cette question une priorité de sa présidence.

dhnet.be 23/05/05 24/05/05 – rtl.be 23/05/05 24/05/05 – lalibre.be 24/05/05 – La Croix 26/05/05

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