Les principaux écueils de la gestation pour autrui

Publié le 1 Juil, 2008

Président du Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférences des évêques de France, Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen, s’est saisi, au nom des évêques, de la question des mères porteuses. Sans ignorer la souffrances des couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant, "il importe d’être attentif aux bouleversements qu’induit le recours à la maternité pour autrui sur notre conception du couple, de l’enfant et de sa place dans la famille".

Mgr Descubes relève trois difficultés principales : la dissociation de la maternité et de l’enfant à naître, l’instrumentalisation du corps et du psychisme de la femme porteuse et la remise en cause de notre modèle familial, de filiation et de parenté. "Notre société moderne pense que la science est capable de régler toutes les souffrances et qu’elle a en tout le dernier mot." "Recourir à la procédure de la maternité pour autrui, n’est-ce pas instrumentaliser la naissance d’un enfant pour résoudre finalement de manière illusoire le drame et la détresse de la stérilité ?", s’interroge-t-il. Et de conclure que "fonder une famille pour un couple ne dépend pas exclusivement de la naissance d’un enfant".

Cef.fr 30/06/08 – La Croix (Elodie Maurot) 01/07/08

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