Aux E-U, un enfant a été conçu par fécondation in-vitro pour sauver la vie de sa sœur Molly,atteinte de la maladie rarissime de l’anémie de Fanconi. 15 embryons ont été conçus parmi lesquels un seul a été sélectionné et réimplanté. Adam, ainsi issu d’un tri génétique et dont le HLA est compatible avec Molly ravive les débats sur le DPI (autorisé en France par la loi de bioéthique de 1994)
Le Quotidien du Médecin – 06/10/00
« Une forme d’eugénisme qui scandalise l’Europe, »
« En France, le DPI est autorisé pour dépister certaines maladies rares… »
« Le problème posé ici, c’est que le DPI n’est pas utilisé pour faire naître un enfant indemne, mais pour qu’il puisse être donneur pour une autre personne. Dans ce cas, que fait-on des embryons sains qui ne sont pas compatibles avec l’enfant à greffer ?… » Pr. Briard.
Libération – 04/10/00
« Cette technique nous donne la possibilité de prévenir un tas de maladies mortelles chez des
enfants par le biais de transfusions en provenance d’embryons bien portants. »Dr.Verlinsk
Le Monde – 05/10/00
« l’embryon a été choisi…parce qu’il était libre de toute mutation génétique…qu’il était le meilleur donneur possible. » Dr. Verlinsk
Libération – 05/10/00
«…cela me gêne que cet enfant ne soit pas vu en tant que tel mais en tant que sauveur d’un autre. » René Frydman.
Libération – 20/10/00
« la greffe des cellules du donneur a pris,…l’avancement de la guérison est meilleur que prévu ».
Le Quotidien du Médecin 06/10/00, Libération 04/10/00, Le Monde 05/10/00, Libération 05/10/00, Libération 20/10/00