Révision de la loi de bioéthique : réflexions d’un sénateur

Publié le 6 Juin, 2011

Interrogé par le quotidien l’Alsace, le sénateur UMP du Haut-Rhin, Jean-Louis Lorrain revient sur les thèmes centraux du projet de loi de bioéthique, discuté cette semaine au Sénat.

Il met en garde contre l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain adoptée par le Sénat en première lecture en avril 2011 et par la Commission des Affaires sociales le 1er juin 2011. Le sénateur précise que “la différence paraît surtout symbolique entre le régime actuel, l’interdiction de la recherche sur les cellules souches [embryonnaires] avec dérogation, et une autorisation complète. Mais avec celle-ci, on rentrerait dans un tout autre système sans pouvoir revenir en arrière.

Il note l’absence de toute définition concernant l’être et le statut de l’embryon humain ainsi que l’importance du lobbying des intérêts économiques et pharmaceutiques sur cette question.

Jean-Louis Lorrain revient ensuite sur le vote de l’Assemblée nationale excluant la généralisation de l’assistance médicale à la procréation (AMP). Il refuse de voir dans ce vote le déni du principe de réalité. “Ce n’est pas parce que d’autres pays le pratiquent que c’est obligatoirement bon“, souligne-t-il.

Enfin, le sénateur complète ses propos en s’interrogeant sur le dépistage systématique de la trisomie 21. Il dit s’interroger, remarquant que seule la trisomie 21 fait l’objet d’une telle pratique.

L’Alsace (Simon Barthélémy) 05/06/11

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