La question de la légalisation de l’avortement fait débat à l’Ile Maurice. Depuis que le gouvernement a ratifié la "Convention pour l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes" de l’ONU, le Parlement est sujet à des pressions pour changer la loi pénale et "décriminaliser l’avortement dans des cas spécifiques".
Le 8 septembre 2011, Mgr Maurice Piat, évêque de Port-Louis, a demandé aux décideurs politiques de voter en âme et conscience, selon les critères d’une "moralité humaine authentique et non pas à partir des dictats de conventions onusiennes". "Il y va de la santé morale de notre société et de la promotion de la dignité humaine de nos compatriotes", a-t-il précisé. Il a encouragé le gouvernement à s’attaquer plutôt aux causes de l’avortement en aidant les mères en détresse, en leur offrant des conditions de vie meilleures et des salaires décents, en développant l’éducation humaine à la vie affective et sexuelle, en mettant en place des réseaux de solidarité autour des femmes et des jeunes filles en détresse.
"L’avortement est une solution illusoire, a-t-il ajouté à l’adresse de ces dernières, il ne résout pas votre problème, au contraire, il ajoute un poids supplémentaire que vous aurez à porter toute votre vie".
Zenit 12/09/11