Le 18 septembre 2011, lors d’un référendum d’initiative populaire, les Liechtensteinois sont appelés à se prononcer sur un texte prévoyant la légalisation de l’avortement dans un délai de 12 semaines.
Actuellement interdit dans le pays, l’avortement est passible d’une peine de prison de un an, y compris lorsqu’il a été effectué à l’étranger. Le prince Alois du Liechtenstein a averti qu’il s’opposera au texte et refusera d’y apposer sa signature, procédure indispensable pour l’entrée en vigueur d’une loi. Il a notamment expliqué son refus d’une disposition prévue par le texte qui autorise une interruption de grossesse sans délai imposé, au-delà de 12 semaines, en cas de handicap de l’enfant. Le texte suscite aussi l’opposition du gouvernement et du parlement du Liechtenstein. Des partis politiques ont fait savoir qu’en cas de rejet du texte, ils proposeront une réforme de la loi.
Le Figaro.fr 14/09/11