« La boite à idées » de l’UMP avance des propositions pour une fin de vie dans la dignité

Publié le 1 Déc, 2014

Les députés A. Claeys et J. Leonetti, en charge de la mission Parlementaire sur la fin de vie doivent rendre leurs conclusions autour du 10 décembre prochain. Alors qu’A. Claeys en a récemment dévoilé les contours au quotidien Libération (Cf. Synthèse de presse Gènéthique du jeudi 27 novembre 2014), un groupe de réflexion de l’UMP, « La boîte à idées », publie un rapport intitulé « Une fin de vie dans la dignité ».

 

Celui-ci fait état de huit propositions articulées autour de trois axes :

 

  • « Mieux appliquer la législation en vigueur par la formation et l’information ;
  • Renforcer la loi Léonetti sans la révolutionner ;
  • Développer largement les soins palliatifs et affermir la culture palliative. »

 

Le groupe de réflexion fait des propositions concrètes : « On parle de droit des malades, de respect de leur volonté, et c’est une bonne chose. Mais on en oublie les soins palliatifs qui manquent de reconnaissance et de moyens. Tout le monde est d’accord pour dire qu’il faut les développer. Nous proposons une stratégie et chiffrons les besoins », explique un des rapporteurs Olivier Bouet. Le groupe estime que pour permettre à l’ensemble des personnes en fin de vie à l’hôpital, en EPHAD et à domicile d’avoir accès aux soins palliatifs 24h/24 et 7j/7, un investissement de 550 millions d’euros par an est nécessaire.

 

A signaler, trois autres propositions qui doivent :

 

« Permettre à un patient en phase terminale d’une affection grave et incurable, dont les traitements et les soins palliatifs ne suffisent plus à soulager la douleur physique ou la souffrance psychique, de demander l’administration d’un traitement à visée sédative ». Mais le rapport poursuit en précisant que le but n’est « pas d’accélérer la mort » mais « uniquement de soulager la douleur. »

« Favoriser la rédaction des directives anticipées et leur accès par le personnel soignant ». A ce titre, le groupe de réflexion propose la mise en place d’un « canevas-type, toutefois non obligatoire, afin de faciliter la rédaction des directives anticipées. »

« Renforcer la procédure collégiale pour l’arrêt des traitement des personnes inconscientes », notamment en élargissant les personnes consultées dans le cadre de cette procédure. 

 

La-croix.com (Flore Thomasset) 01/12/2014 – Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) 01/12/2014 – La-bai.fr Novembre 2014

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