Le gouvernement néerlandais envisage de modifier le système du don d’organes, pour faire face à la pénurie de donneurs. Dans ce but, un projet de loi est en cours d’examen pour passer du consentement exprès au consentement présumé, c’est-à-dire du « oui sauf si ». Dans le même temps, une campagne encourageant le don d’organes a été diffusée pour enregistrer un plus grand nombre de donneur. Mais « de façon surprenante c’est le résultat opposé qui a été enregistré » : 26 430 personnes (soit 83% des nouveaux inscrits) ont choisi le « non », et 5414 (17%) le « oui ». En outre, 11 025 personnes déjà enregistrées sont passées au « non » et 6511 au « oui ».
Au total, le registre néerlandais contient 6 millions d’inscrits dont 48% comme donneurs d’organes. 27% ont exprimé leur refus. Les autres inscriptions concernent des autorisations limitées ou la prise de décision par les parents.
Institut Européen de Bioéthique (7/11/2016)