30 803 avortements ont été officiellement déclarés pour l’année 2015 aux Pays-Bas par les hôpitaux et centres d’avortement, soit une augmentation de 1,5% par rapport à l’année 2014. Les hôpitaux et centres d’avortement ont signalé que près de 3% des femmes ayant subi un avortement aux Pays-Bas sont étrangères, un pourcentage qui a doublé en un an. La part des hôpitaux dans la pratique de l’avortement a augmenté « suite aux arrêts de grossesse comme conséquence d’un diagnostic prénatal relevant une forme de handicap », qui représentent 4,6% des IVG pratiquées.
L’association néerlandaise des médecins avorteurs, constatant qu’une femme sur trois avait déjà subi un avortement auparavant, a lancé une étude sur le profil des femmes recourant le plus souvent à l’avortement.
La Ministre de la Santé, Edith Schippers, a exprimé son étonnement suite à la publication de ces chiffres et a précisé qu’elle « voulait absolument réduire le nombre d’avortements aux Pays-Bas et développer une politique en ce sens » (cf. Pays-Bas : Le ministre de la santé veut réduire le nombre d’avortements).
Institut Européen de Bioéthique (16/02/2017)