Six mois après la légalisation de l’ « aide médicale à mourir » au Canada, le gouvernement publie un « premier rapport intérimaire » sur cette « prestation » : du 17 juin au 31 décembre 2016, 803 personnes ont eu recours à l’aide médicale à mourir, soit 0,6 % de l’ensemble des décès dans ce pays. Si l’on y ajoute les cas québécois[1], ce chiffre s’élève à 970. L’âge moyen de ces personnes est de 72 ans, qui sont principalement atteintes de cancers, de maladies neurologiques, de maladies cardiovasculaires et respiratoires.
Le ministre de la Santé Jane Philpott s’est dit « satisfaite » de ce premier bilan. Deux autres rapports sont prévus pour l’année 2017, avant la mise en place d’un système de surveillance permanent. Ce système étudiera « l’efficacité des mesures de protection et des exigences concernant l’admissibilité ».
[1] Le Québec a légiféré sur l’aide médicale à mourir en décembre 2015.
Radio Canada, Mylène Crête (26/04/2017)