En Allemagne, la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines est autorisée depuis 2002 (cf. L’Allemagne et les cellules souches embryonnaires ; Allemagne : « oui » à l’importation de cellules souches embryonnaires ; Allemagne : l’importation de cellules souches embryonnaires étendue), « sans qu’elle soit restreinte par la loi de protection de l’embryon » [1], votée pour sa part en 1990. La septième édition du rapport gouvernemental sur « l’implémentation de la loi sur les cellules souches » fait état des « progrès » accomplis ce domaine, aussi bien avec les cellules souches embryonnaires humaines qu’avec les cellules souches pluripotentes induites (iPS). Le rapport précise que les travaux sur les cellules iPS « gagnent de l’importance » et que « des progrès importants ont été faits dans le but de comprendre les causes et la portée des changements génétiques et épigénétiques, ainsi que pour la génération et la propagation sécurisées d’iPS humaines ».
Concernant les cellules souches embryonnaires humaines, 105 autorisations de recherche ont été délivrées depuis 2002, dont 17 en 2014-2015.
[1] « Cette loi régule les limites de la médecine, de la reproduction et du génie génétique en Allemagne. Elle prévoit notamment la pénalisation de la production d’embryons humains à des fins commerciales ou de recherche. Il n’est également pas possible de déterminer le genre du futur enfant ou d’avoir recours à une mère porteuse. Le don d’ovocyte est interdit et le don de sperme n’est autorisé que si l’identité du donneur est connue ».
France Diplomatie, Laura Voisin (28/06/2017)