Lors d’une session du segment des affaires humanitaires du Conseil économique et social de l’ONU, qui s’est tenue le 23 juin dernier, le représentant du Saint-Siège a refusé de s’associer aux paragraphes de la résolution promouvant l’avortement.
Le projet discuté porte sur « le renforcement de la coordination de l’aide humanitaire d’urgence », qui comprend notamment le Dispositif Médical d’Urgence. Celui-ci est fourni aux femmes et aux jeunes filles en âge de procréer par le fonds des Nations unies pour les populations. Il est présenté par l’ONU comme une « série coordonnée d’actions prioritaires conçues pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles et en gérer les conséquences, prévenir la morbidité et la mortalité dans le domaine de la santé reproductive, réduire la transmission du VIH et prévoir l’apport de services complets de santé reproductive lors des premières phases des situations d’urgence ».
Or, le « kit numéro 10 » de ce dispositif contient une ventouse obstétricale, « la méthode la plus commune pour avorter », a précisé Monseigneur Ivan Jurkovic. « Les services de santé ne doivent jamais être entendus, ou opérés, contre la vie des plus vulnérables ou contre les enfants à naître », a-t-il déclaré, jugeant « inacceptable » la distribution de ce kit.
Radio Vatican (27/06/2017)