D’après une étude menée par des chercheurs de la Grossman School of Medicine et de la School of Global Public Health de l’université de New-York, les adultes « d’âge moyen ou plus âgés » qui se déclarent homosexuels ou bisexuels présentent un « taux de consommation de certaines substances plus élevé au cours de l’année écoulée que ceux qui s’identifient comme hétérosexuels ». Des résultats publiés dans le Journal of General Internal Medicine[1] qui viennent conforter une étude précédente qui montrait une tendance similaire chez les adolescents et les jeunes adultes.
L’étude s’est fondée sur les données de la National Survey on Drug Use and Health, « une enquête annuelle menée auprès d’un échantillon représentatif d’individus aux États-Unis », entre 2015 et 2017, et a analysé les données pour les adultes âgés de plus de 50 ans. Parmi les substances considérées : le cannabis, l’alcool, la cocaïne et les méthamphétamines, les opioïdes sur ordonnance hors prescription médicale, les sédatifs tels que les somnifères, les stimulants et les tranquillisants tels que les anxiolytiques. Parmi les 25 880 participants, 2,5% s’étaient déclarés homosexuels ou bisexuels.
Globalement, les personnes homosexuelles ou bisexuelles étaient plus de deux fois plus susceptibles de consommer ces substances : « 13,9 % contre 5,5 % » pour le cannabis, « 3,6 % contre 1,1 % » pour les tranquillisants ou encore « 4,7 % contre 2,3 % » pour les opioïdes.
Pour les auteurs de l’étude, « des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les causes complexes probables de ces disparités ».
Pour aller plus loin :
La dépression régresse chez les adolescents, mais pas pour ceux qui sont homosexuels
Medical Xpress, New York University (02/06/2020)