Le Centre de transplantation des Cliniques Saint-Luc et l’Institut de recherche expérimentale et clinique de l’UCLouvain ont mis au point une nouvelle technique de préservation des greffons rénaux. Deux patients ont d’ores et déjà reçu un rein conservé de cette façon, au mois de mars. Une trentaine de centres dans le monde vont désormais l’utiliser.
Entre la méthode classique de conservation dans une solution froide et les machines plus récentes de perfusion des organes, les chercheurs belges ont élaboré une alternative : un machine de perfusion moins coûteuse que les précédentes, dans laquelle seule la surface du liquide dans lequel baigne l’organe est oxygéné. « Par diffusion, l’oxygène pénètre dans le tissu du rein et améliore sa préservation et son état métabolique ». Cette technique permet la préservation de greffons dits « à haut risque », c’est-à-dire provenant de « donneurs à cœur non-battant en arrêt circulatoire irréversible ou en état de mort cérébrale âgés de 50 à 60 ans avec certaines comorbidités associées ».
Source : Le Soir (10/05/2022) – Photo : iStock