Lors de la troisième édition du salon « Désir d’enfant » (cf. PMA et GPA : Le Salon « Désir d’enfant » de retour à Paris), qui a eu lieu les 3 et 4 septembre à Paris, les organisateurs n’ont pas affiché, pour la première fois, de prestations de GPA. Des députés avaient déposé au début de l’été une proposition de loi visant à inscrire son interdiction dans la Constitution (cf. GPA : une proposition de loi constitutionnelle en France).
Même si aucune agence de GPA ou aucune mère porteuse n’étaient officiellement présentes cette année, des ventes de livres étaient organisées sur le sujet. Un marché qui « représentait 5,8 milliards de dollars en 2021 », rappelle La Manif pour Tous.
Plus de 1500 visiteurs ont participé à ce salon qui a rassemblé des acteurs du marché mondial de la « fertilité assistée », parmi lesquels des banques internationales de gamètes (cf. La banque de sperme Cryos se vante de pratiquer un eugénisme positif). Pour Jean-Claude et Christèle, qui préfèreraient un pays où les donneurs sont anonymes, c’est le « prix » qui va les décider (cf. PMA : La France lève partiellement l’anonymat des donneurs).
Source : Famille Chrétienne, Anne-Françoise de Taillandier (05/09/2022)