A partir du mois de janvier, l’avortement médicamenteux devient légal jusqu’à la neuvième semaine de grossesse en Lituanie. Une mesure critiquée par Virgilijus Rudzinskas, membre du conseil d’administration de la Fédération mondiale des médecins.
Avant d’y avoir recours, les femmes devront consulter un gynécologue-obstétricien. Ce dernier doit fournir les informations sur la procédure et proposer l’aide d’un assistant social ou d’un psychologue avant de prescrire le produit à la femme qui souhaite avorter. Inscrits sur « la liste des médicaments essentiels » de l’OMS, ils seront disponibles en pharmacie. Le pharmacien ne pourra pas refuser de délivrer la substance prescrite.
Plus de 2 700 avortements ont été pratiqués en Lituanie en 2021, selon l’Institut d’hygiène.
Source : LRT, Goda Malinauskaité (02/01/2023) – Photo : Pixabay