Genre et autisme : des médecins poursuivis aux Etats-Unis

Publié le 27 Oct, 2023

Agée de 20 ans et atteinte d’autisme, Isabelle Ayala, une jeune Américaine originaire de Floride, poursuit en justice l’American Academy of Pediatrics et les médecins qui lui ont prescrit un traitement hormonal de changement de genre sans tenir compte de ses troubles d’anxiété, de ses troubles bipolaires et de son caractère dépressif (cf. Autisme et genre : associations et praticiens alertent).

A l’âge de 11 ans, après avoir été victime d’une agression sexuelle ayant entraîné une puberté précoce, elle commence à s’automutiler. Puis, passant du temps sur les réseaux sociaux, elle est exposée au concept « trans » et déclare à sa mère qu’elle souhaite devenir un garçon (cf. Transition de genre : une étude documente la « contagion sociale »). Malgré la réticence de cette dernière, son père l’emmène à l’hôpital pour enfants Hasbro où après deux rendez-vous à une semaine d’intervalle, le Dr Horacio Hojman, un pédopsychiatre, lui prescrit un traitement de changement de genre. Hospitalisée pendant une semaine, Isabelle fait part aux médecins de son appréhension face au traitement, et de son souhait d’avoir plus tard un enfant biologique (cf. Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivementEnfants « trans » : des études, des faits).

Alors que sa mère refuse de donner son consentement pour le traitement, les médecins lui expliquent qu’il s’agit de la seule solution pour éviter qu’Isabelle se suicide. Elle accepte de changer d’avis.

Plus de six mois après avoir commencé les injections hormonales, Isabelle est « de plus en plus déprimée et anxieuse », mais les médecins ne font rien pour ralentir le processus. En novembre 2017, elle tente de se suicider. C’est en 2019 qu’elle arrête « d’un coup » son traitement. Elle sort alors peu à peu de sa dysphorie de genre et réalise qu’elle n’est pas un garçon (cf. Changement de genre : une jeune Américaine porte plainte).

Aujourd’hui, Isabelle souffre d’atrophie vaginale, de douleurs physiques et d’une maladie auto-immune, la maladie de Hashimoto, qui n’était présente que chez les hommes de sa famille. Elle ne sait pas si sa fertilité a été irréversiblement compromise (cf. Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »).

 

Source : Daily mail, Caitlin Tilley (26/10/2023)

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