Alors que certains Américains, conçus après une fécondation in vitro (FIV) avec donneurs et soutenus par le groupe de pression US Donor Conceived Council, souhaitent que le gouvernement fédéral supprime la règle sur l’anonymat des donneurs, les « familles LGBTQ » se sentent « menacées », et refusent l’adoption de lois plus transparentes (cf. Colorado : fin programmée de l’anonymat des donneurs de gamètes). Selon elles, une telle loi sous-entendrait que « les liens biologiques sont importants pour créer des familles » (cf. PMA avec donneur et droit de connaitre ses origines ; PMA avec donneur : une « dette existentielle » ?).
Elles craignent que la prochaine étape soit la reconnaissance des donneurs biologiques en tant que parents, ce qui « saperait [leur] légitimité ». Dans l’Oklahoma, après le divorce de deux femmes, un tribunal a accordé les droits parentaux à la mère biologique et au donneur de sperme, excluant l’autre femme (cf. Des droits parentaux accordés à un “donneur de sperme”).
Le « lobby LGBTQ » milite en faveur d’une loi qui permettrait à toute personne « ayant recours à un don de sperme ou d’ovocytes dans l’intention d’être parent d’être considérée comme tel, indépendamment de facteurs comme les liens génétiques et la situation matrimoniale ». La loi ne donnerait ni droit, ni responsabilité parentale aux donneurs. Elle permettrait en revanche à plus de deux personnes d’être reconnues comme parents.
Source : Bioedge, Michael Cook (07/12/2023)