Bien que ces pratiques soient interdites en France, des médecins « effectuent déjà, de manière clandestine, des conservations d’ovocytes et des inséminations » pour des femmes célibataires ou homosexuelles. L’insémination est facturée en général comme une « échographie complexe », car c’est « à peu près l’équivalent en termes de temps passé », explique un médecin. Un acte qui sera remboursé par la Sécurité sociale.
« Je ne crois pas risquer la prison, mais je risque d’être radié de l’Ordre des médecins pour manquement déontologique, plus une amende de 75 000 euros », précise un gynécologue parisien au quotidien Libération. Le médecin a recours à la banque de sperme Cryos, basée au Danemark, pour procéder à des inséminations artificielles.
Ce type de pratique est en fait « passible de cinq ans de prison ». Cependant, « à l’heure actuelle, aucun gynécologue n’est poursuivi pour ces activités clandestines ».
Source : Le Point (08/06/2021) – Photo : iStock