En 2022, face au faible taux de natalité japonais qui s’élève actuellement à 1,3 enfant par femme, le Gouvernement de Tokyo a accepté de financer 70% des coûts de la fécondation in vitro (FIV) (cf. Japon : la PMA remboursée). Aujourd’hui ils sont submergés par l’intérêt suscité par ce programme de procréation médicalement assistée.
Alors que le Gouvernement avait prévu un budget de 60 millions de yens [1], permettant d’accorder le montant maximum à 200 femmes pour congeler leurs ovocytes, 7000 Japonaises se sont inscrites à des séances d’information sur le nouveau programme et 1800 femmes ont déposé une demande depuis octobre. Face à cette affluence, le maire de Tokyo, Yutiko Koike, prévoit d’augmenter son budget « de manière significative ».
Le programme offre jusqu’à 300 000 yens [2] pour couvrir les frais de congélation d’ovocytes qui coûtent entre 300 000 et 600 000 yens voire plus. Il est ouvert à toutes les femmes âgées de 18 à 39 ans incluant les femmes célibataires. De plus, aucune date limite n’a été définie pour le dépôt des demandes, ni de limite préétablie pour le nombre de subventions accordées.
Tokyo prévoit d’évaluer les effets de la congélation des ovocytes sur le taux de natalité. Selon une enquête menée en août auprès de 87 cliniques et hôpitaux, seulement 8,4% des femmes ont utilisé leurs ovocytes congelés pour avoir un enfant.
[1] Environ 370 000 euros
[2] Environ 1900 euros
Source : Time, Momoka Yokoyama et Min Jeong Lee (19/01/2024)