Après le décès de son fils, elle se suicide en Suisse

30 Jan, 2024

Une Italienne de 55 ans a eu recours au suicide assisté dans une clinique suisse en octobre, après que son fils est décédé des suites d’une maladie neurodégénérative au mois de mars dernier.

Souffrant d’une « profonde dépression » après la mort de son fils, elle avait fait part de ses intentions à sa famille au mois de juillet. Mais ses proches avaient alors réussi à l’en dissuader et avaient cherché à contacter l’organisation bâloise. « Nous avons écrit que ma femme était gravement endeuillée et qu’elle traversait une période de dépression. Nous demandions à être mis en contact avec la personne qui la suivait dans le processus de suicide assisté » explique son mari qui vit au Canada pour des raisons professionnelles.

Malgré ces précautions, l’Italienne est décédée le 12 octobre. Une heure avant sa mort, elle a envoyé un SMS avec un numéro anonyme à son avocat pour l’informer de ses dernières volontés : « S’il vous plaît, venez à mon domicile, coupez l’électricité et le gaz, donnez mes vêtements à un magasin associatif et remettez à mon mari l’urne contenant les cendres de notre fils ». Des recommandations qui ont alarmé l’homme de loi qui a aussitôt prévenu l’époux. Ce dernier s’est rendu compte quelques heures plus tard qu’il avait reçu un e-mail de la clinique bâloise dans ses spams lui annonçant le décès de sa femme. Un certificat de décès et une urne contenant les cendres de son épouse lui ont été remis plus tard, sans explication.

 

Sources : ANSA (29/01/2024) ; 20 min ch. (30/01/2024)

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