Le 29 janvier, le Gouverneur de l’Etat de Virginie-Occidentale a apporté son soutien à la Charte des droits de la femme et annoncé qu’il signerait le projet de loi 5243 s’en inspirant lorsqu’il aura été adopté par la Chambre des représentants et le Sénat. Ce projet de loi, présenté par Kathie Hess Crouse, membre de la Chambre des délégués de Virginie-Occidentale, définit les termes « homme » et « femme » sur la base du sexe biologique à la naissance. Il n’existe « que deux sexes et chaque individu est soit un homme soit une femme » complète-t-il tout en précisant que les personnes « intersexes » « ne constituent pas un troisième sexe ».
Cette mesure ne modifie pas la législation de l’Etat mais permettra d’« éviter des interprétations différentes » alors que les mots « femme » et « féminin » apparaissent à au moins 120 reprises dans les lois de l’Etat.
La Charte des droits de la femme a été rédigée et publiée en 2022, « en réaction au mouvement transgenre », par deux organisations, Independent Women’s Voice et Independent Women’s Law Center, en collaboration avec Women’s Liberation Front, une organisation de gauche.
Le premier Etat à adopter une loi s’en inspirant a été le Kansas en avril, avant le Tennessee en mai. En 2023, des décrets promulguant la Charte ont été signés par les gouverneurs de l’Oklahoma et du Nebraska (cf. Etats-Unis : des lois pour définir les termes “homme” et “femme”). La Virginie-Occidentale pourrait devenir le cinquième Etat.
Source : Washington Times, Valérie Richardson (29/01/2024) – Photo : iStock