A propos du déni de grossesse

Publié le 24 Sep, 2009

Le 10 octobre prochain, se tiendra à Montpellier une journée scientifique sur le thème du déni de grossesse. "En France, sur les 1 500 à 3 000 femmes concernées chaque année, 95% d’entre elles donnent naissance à un enfant en bonne santé qu’elles élèveront normalement", explique le Dr Félix Navarro, président de l’Association française pour la reconnaissance du déni de grossesse (AFRDG).

La définition du déni de grossesse est claire : c’est le fait pour une femme d’être enceinte sans avoir conscience de l’être. Dans les formes de déni total, la grossesse n’est reconnue qu’au moment de l’accouchement. Ce serait le cas dans 1 grossesse sur 2 500. Le déni partiel, lui, est plus fréquent. La femme apprend qu’elle est enceinte entre la vingtième semaine et la fin de la grossesse.

Selon les spécialistes, les conséquences d’un déni total de grossesse peuvent êtres graves. C’est dans les situations extrêmes que les risques d’infanticides ou d’abandon sont les plus élevés.

L’AFRDG organise donc régulièrement des colloques pour aider les familles, informer le public et sensibiliser les professionnels.

Le Figaro (Sandrine Cabut) 24/09/09 – Libération (Marie-Joëlle Gros) 07/10/09 – Le Quotidien du médecin (Audrey Bussière) 29/09/09

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