En 2011, dix ans après la découverte du séquençage de l’information génétique et le premier décryptage du génome humain, "la superpuissance de l’ADN" est utilisé en médecine prénatale.
A Hong Kong, un examen basé sur l’analyse génétique du sang des futures mamans remplace l’amniocentèse traditionnelle pour réaliser des détections prénatales de la trisomie 21. Parallèlement, le fournisseur international britannique d’analyses ADN EasyDNA vend en ligne un examen "novateur" de tests de paternité prénataux, par simple analyse du sang maternel. La société américaine DNA Diagnostics Center (DDC) a déjà mis au point un premier test de paternité du même type (Cf. Synthèse de presse du 31/08/11).
On sait depuis longtemps que le sang de la mère contient de l’ADN du fœtus, mais c’est une technologie récente qui permet maintenant de l’extraire et de l’analyser. Certains s’inquiètent de la "course commerciale" liée à ces techniques, qui tend à une "marchandisation du génome".
Le Figaro.fr (Delphine de Mallevo) 14/11/11 – Les Echos (Alain Perez) 14/11/11