Assurances médicales : toujours l’impasse

Publié le 12 Nov, 2003

Cette année encore les gynécologues, chirurgiens, anesthésistes, les cliniques privées et  tous les usagers de la santé s’inquiètent du retour des primes exceptionnelles réclamées par les compagnies d’assurance le 31 décembre prochain.

L‘année dernière pour faire face au même mouvement de panique, le gouvernement avait mis en place un groupement temporaire des assureurs médicaux (GTAM). Mis en place pour l’année 2003, celui-ci doit disparaître à la fin de l’année et pour l’instant rien ne semble prévu pour le remplacer. La semaine dernière 4 syndicats de médecins libéraux ont demandé au gouvernement "un plafonnement de leur prime d’assurance" à 5000 euros.

Rappelons que les primes ont considérablement augmenté et peuvent dépasser 9000€ pour un obstétricien travaillant dans le public et 17000€ pour une maternité privée.

Au ministère de la Santé, Jean-François Mattéi a déclaré attendre le rapport de l’Igas-IGF sur l’étendue des conflits médicaux qui doit être rendu le mois prochain. Il a toutefois rappelé que "les professionnels de la santé comme les établissements de soins seront assurés en 2004" et a appelé "solennellement à la responsabilité des assureurs".

Libération (Eric Favereau) 12/11/03

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur
/ Transhumanisme

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur

Un Américain handicapé a commencé à utiliser une fonction d’intelligence artificielle pour l’aider à communiquer à une vitesse « conversationnelle » ...
Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel
/ E-santé

Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel

Après sa saisine par l'ordre des médecins, le Conseil d'Etat a soumis une QPC sur les modalités d'accès au dossier ...
Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »
/ Fin de vie

Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »

Selon la Cour constitutionnelle italienne, en l’absence de législation sur le suicide assisté, les juges devront se prononcer « au ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres