Australie : supprimer l’anonymat des gamètes ?

Publié le 14 Fév, 2011

En Australie, un rapport du comité chargé des affaires juridiques et constitutionnelles du Sénat sur le don de gamètes dispose que les enfants nés d’un don de gamètes devraient pouvoir rechercher leurs parents biologiques à l’aide d’un registre national. Le sénateur Trish Crossin a déclaré qu’il y avait une absence de législation "assez épouvantable" dans la moitié des 8 juridictions australiennes en matière de dons de gamètes. 32 recommandations ont été formulées parmi lesquelles limiter à 4 le nombre de familles pour un même donneur.

On estime qu’il y a au minimum 20 000 personnes, voire même 60 000 personnes conçues par dons de gamètes en Australie. Les personnes conçues par don de gamètes auraient jusqu’à 20 demi-frères et soeurs génétiques. Parmi elles, beaucoup craignent d’épouser malgré elle un demi-frère ou une demi-soeur.

Le comité chargé des affaires juridiques et constitutionnelles du sénat australien a réitéré l’interdiction du paiement des gamètes, autre que les "frais raisonnables" . Il a également émis des observations controversées risquant de rencontrer de fortes résistances de l’industrie de la FIV. Il constate notamment que le processus d’accréditation des centres de FIV semble en panne et manque de transparence.

Bioedge (Michael Cook) 12/02/11

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