Henrianne DE PONTBRIAND

L’imagerie cérébrale pour communiquer avec des patients inconscients ?

L’imagerie cérébrale pour communiquer avec des patients inconscients ?

Des chercheurs canadiens ont eu l’idée d’appliquer la technologie fNIRS[1], functional near-infrared spectroscopy, pour tenter d’entrer en communication avec les patients atteints d’une grave lésion cérébrale. Les chercheurs ont demandé à des volontaires en bonne santé de s’imaginer en train de jouer au tennis. Un casque, placé sur la tête des volontaires, utilise des faisceaux de lumière détectant les zones actives du cerveau.

Une application simulant le fonctionnement du pancréas pour les diabétiques de type 1 ?

Une application simulant le fonctionnement du pancréas pour les diabétiques de type 1 ?

Un chercheur britannique a lancé hier la première application mobile simulant le fonctionnement du pancréas. Il s’adresse à des patients atteints de diabète de type 1. Chez ces personnes atteintes de diabète de type 1, le pancréas ne produit plus d’insuline. Elles doivent donc se piquer le doigt plusieurs fois par jour pour des analyses de sang et procéder à des injections d’insuline, voire recourir à des perfusions. Leur vie en dépend.

En Inde, une mère porteuse détenue pour tromperie et abus de confiance criminel

En Inde, une mère porteuse détenue pour tromperie et abus de confiance criminel

Une mère porteuse a été arrêtée le 20 février dernier dans un village du Nord de l’Inde. Pour 3,75 lack roupies (environ 4600 €), une clinique de fertilité lui a implanté l’embryon d’un couple client. Le couple a aussi financé toutes les dépenses inhérentes à la grossesse. Mais à 25 semaines de grossesse, la femme quitte son domicile et disparait.

La NASA envoie des cellules-souches en orbite pour créer des organoïdes en apesanteur

La NASA envoie des cellules-souches en orbite pour créer des organoïdes en apesanteur

La Station Spatiale Internationale (ISS) vient de recevoir près de 2000 kg de matériel scientifique. Ce nouvel équipement doit servir à une expérience de culture de cellules-souches humaines en apesanteur. Des scientifiques suisses veulent étudier l’impact de la faible gravité sur la production des tissus. Ils supposent que cela devrait permettre leur croissance naturelle en trois dimensions « par opposition aux tissus plats “monocouches” qui sont cultivés sur Terre, sans aucune matrice de soutien ».

Suisse : le Vice-Président d’Exit fait appel de sa condamnation

Suisse : le Vice-Président d’Exit fait appel de sa condamnation

Le 18 avril 2017, le Dr Pierre Beck a administré une substance létale à une femme de 86 ans en parfaite santé. Le 17 octobre 2019, il a été condamné par le Tribunal de Police de Genève. Aujourd’hui il fait appel, considérant qu’il avait raison d’aider cette femme à se suicider (cf. Suicide assisté pour tous ? Un nouveau procès s’ouvre en Suisse  et Suisse : le médecin d’Exit condamné pour avoir repoussé les limites du suicide assisté).

Loi IVG en Belgique : de nouveaux amendements adressés au Conseil d’Etat, le vote est repoussé

Loi IVG en Belgique : de nouveaux amendements adressés au Conseil d’Etat, le vote est repoussé

La loi élargissant l’accès à l’IVG en Belgique n’a finalement pas été votée hier. Les opposants ayant déposé une vingtaine d’amendements, ceux-ci doivent être de nouveau étudiés par le Conseil d’Etat (cf. Belgique : le Conseil d’Etat donne son feu vert pour la dépénalisation de l’avortement), repoussant le vote de plusieurs semaines.

Vers un developpement de l’utilisation des cellules Car-T ?

Vers un developpement de l’utilisation des cellules Car-T ?

Le CHU de Clermont-Ferrand propose désormais de soigner des patients atteints de cancer à l’aide de cellules CAR-T (Chimeric Antigen Receptor T-cells). Ces cellules vivantes, génétiquement modifiées, ont « une action anti-cancéreuse spécifique sur la tumeur, décrit le CHU. C’est ce caractère génétiquement modifié (…) qui conduit à une efficacité a priori pérenne ». L’objectif est de « les reprogrammer génétiquement pour qu’elles reconnaissent et détruisent les tumeurs selon la spécificité antigénique », explique l’établissement. Les cellules sont ensuite cultivées puis réinjectées aux patients. 

Plus de 50 % des Américains seraient prêts à vendre leurs données génétiques

Plus de 50 % des Américains seraient prêts à vendre leurs données génétiques

130 $, c’est le revenu moyen attendu par les Américains prêts à vendre leurs données génétiques. Une étude dirigée par Forrest Briscoe, chercheur à l’Université de Pennsylvanie, a interrogé 2020 Américains. Ceux-ci devaient imaginer fournir un prélèvement de salive afin que leurs données servent dans un programme de recherche biomédicale. « Les gens apprennent que ces données ont une valeur et qu’elles sont utilisées à des fins commerciales et monétisées, explique Forrest Briscoe. Les gens pourraient vouloir réfléchir davantage aux ‘conditions de l’échange’ et à l’’accord’ qu’ils concluent lorsqu’ils fournissent leurs données ».