Face aux critiques de l’ancienne députée, désormais directrice de l’association « Pour une fin de vie librement choisie » (Nederlandse Vereniging voor een Vrijwillige levensEinde – NVVE), Agnès Wolbert, qui leur reproche « de ne pas pratiquer plus d’euthanasies », les associations de soignants des Pays-Bas ont rappelé que « l’euthanasie n’est pas un droit ».
En 2015, une étude de la fédération royale des médecins (KNMG) et de l’association des médecins de campagne, a montré que « les médecins, dans leur pratique quotidienne, estimaient subir des pressions extérieures de la société et des familles lorsque la question de la fin de vie se posait ».
Alors que des associations militent pour la « mort librement choisie » et pour la pilule Drion, les médecins sont particulièrement exposés aux questions et aux demandes de leurs patients. Aujourd’hui, « la question aux Pays-Bas est de savoir s’il revient à l’Etat, et donc aux citoyens, d’organiser et d’avaliser le suicide des siens. »
Institut Européen de Bioéthique (20/09/2017)