Interrogé suite au vote de la proposition de loi LFI visant à constitutionnaliser le « droit à l’interruption volontaire de grossesse», le Président de la République a fait preuve de réserve.
« La balle est dans le camp du gouvernement » avait lancé Mathilde Panot dès la fin des débats, souhaitant que le gouvernement dépose un projet de loi constitutionnel, ce qui permettrait un examen plus rapide du texte, mais aussi de passer outre un référendum (cf. Le « droit à l’avortement » en chemin vers la Constitution).
Lors de son déplacement à Dijon à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, Emmanuel Macron a toutefois « botté en touche ». « Il y a eu un vote et après il y a un chemin donc il faut respecter ce chemin parlementaire» a-t-il déclaré. A l’école de gendarmerie, le Président a également rappelé « “son attachement profond à la défense d’un droit – celui des femmes à disposer de leur corps” qu’il trouve “essentiel à notre République” ».
Source : Libération, Marlène Thomas (25/11/2022)