Le 8 juillet, Joe Biden a pris « une série de mesures réglementaires » concernant l’avortement : il a « signé un décret pour protéger les informations de santé sensibles et ‘combattre la surveillance numérique’ liée à l’avortement ». Ce décret aura « une portée limitée », non contraignante, dans les Etats ayant décidé d’interdire l’avortement. Le texte « prévoit aussi de protéger les cliniques mobiles pratiquant l’IVG aux frontières de ces Etats, de garantir l’accès à la contraception[1] et aux pilules abortives, et d’organiser un réseau d’avocats bénévoles ». Ce dernier servirait à faire voyager des Américaines d’un Etat à l’autre pour se faire avorter « sans être inquiétées par la justice si elles résident dans un Etat interdisant l’avortement ».
Dans un discours prononcé le même jour, le président des Etats-Unis a exhorté ses compatriotes à « voter en masse pour des démocrates aux élections législatives de novembre ». Une majorité au Congrès lui permettrait de « voter une loi fédérale sur le droit à l’avortement », contraignante pour les Etats.
[1] « en particulier à la pilule du lendemain et aux stérilets »
Source : AFP (8/07/2022)