Dans la nuit du 20 au 21 octobre 2021, les parlementaires béninois ont adopté, à l’unanimité des députés présents et représentés, une loi légalisant l’avortement.
La loi relative à la santé sexuelle et à la reproduction prévoit désormais que l’IVG « peut être autorisée jusqu’à douze semaines ». La femme peut demander l’avortement « lorsque la grossesse est susceptible d’aggraver ou d’occasionner une situation de détresse matérielle, éducationnelle, professionnelle ou morale ».
En Afrique, peu de pays autorisent l’IVG et cette mesure est très contestée dans la société béninoise (cf. Bénin : Le président de l’Assemblée nationale s’oppose à la légalisation de l’avortement). La Conférence des évêques du Bénin a publié un communiqué, rappelant que « la légalisation de l’avortement est la culture de la mort ».
Jusqu’à présent, l’IVG était interdite au Bénin, sauf en cas de risque pour la vie de la femme, de viol ou de relation incestueuse.
Sources : Matin Libre (21/10/2021) ; AFP (21/10/2021) ; Le Monde (21/10/2021)