Le 26 juin était publié au Journal officiel l’arrêté « portant nomination à la commission d’expertise du Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie » (CNSPFV).
Des missions de différents ordres
Le centre s’est vu confier des missions diverses (cf. Fin de vie : Le nouveau mandat du CNSPFV). En tant qu’« observatoire, il produit des expertises indépendantes, et étayées par les données scientifiques ». « Centre de référence, il informe et communique sur les dispositifs [relatifs aux directives anticipées et à la désignation des personnes de confiance, de la démarche palliative et des pratiques d’accompagnement], sur les démarches et pratiques en direction du grand public, des professionnels des soins palliatifs et de l’accompagnement de la fin de vie et des représentants de la société civile ».
Enfin, « centre de dialogue et espace de débat, il contribue à l’animation du débat sociétal et éthique et à la réflexion sur l’intégration des soins palliatifs dans les parcours de santé et l’intégration de la fin de vie dans les parcours de vie ».
Groupe d’experts ou de pression ?
Parmi les membres de la Commission d’expertise du CNSPFV, on recense des membres d’associations très diverses, professionnelles comme la SFAP (cf. Claire Fourcade : « Je suis médecin, la mort n’est pas mon métier »), ou militantes. Des organisations parmi lesquelles l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD). A la veille de l’ouverture d’un débat sur la fin de vie en France, le CNSPV, se voulant reflet de positions diverses, serait-il devenu un marchepied militant ?