Ce jeudi, le ministre de la santé Olivier Véran a annoncé que la gratuité de la « contraception hormonale »[1] serait étendue aux femmes jusqu’à 25 ans à partir du 1er janvier prochain. Actuellement, cette mesure concerne les jeunes femmes mineures[2]. « Il y aura une prise en charge de la contraception hormonale, du bilan biologique qui peut aller avec, de la consultation de prescription et de tous les soins qui sont liés à cette contraception jusqu’à 25 ans” », a-t-il déclaré sur France 2. Cette décision serait motivée par le « recul de la contraception chez un certain nombre de jeunes femmes », en raison de son coût principalement. Cette mesure représente « un effort de 21 millions d’euros » par an a encore annoncé Olivier Véran.
Dans un tweet, Pascale Morinière, vice-présidente des Associations Familiales Catholiques, s’interroge sur l’utilité de cette extension : « Les Françaises ont le record contraceptif mondial mais encore une grossesse sur trois est non désirée » écrit-elle, mettant en évidence le paradoxe contraceptif.
[1] « Toutes les contraceptions féminines prises en charge par l’Assurance-maladie, sans distinction » a par la suite précisé le ministère de la santé (certaines pilules, les stérilets, les implants et les diaphragmes).
[2] Depuis 2013, la contraception hormonale est gratuite pour les jeunes femmes de 15 à 18 ans ; depuis août 2020, les jeunes filles de moins de 15 ans sont également concernées.