Le Planning familial lance une nouvelle campagne d’affiches dans le cadre de son engagement à « garantir une santé sexuelle inclusive et accessible ». Elle est financée par Santé Publique France, l’agence nationale de santé publique, sous tutelle du ministère chargé de la Santé.
Cette campagne « se déploie autour de quatre affiches thématiques » sur « les contraceptions », la vie affective, mais aussi l’« accueil des mineur·e·s trans ou en questionnement » et l’« avortement transmasculin ».
En 2022, le Planning familial affirmait « savoir » que « les hommes aussi peuvent être enceints » (cf. « Homme enceint » : la campagne du Planning familial reçoit le soutien du gouvernement). Suite « logique », l’association se préoccupe maintenant des interruptions de « grossesses transmasculines ». « Nous restons fidèles à nos valeurs féministes qui ne laissent personne de côté », affirme-t-elle dans son communiqué de presse. Mais être féministe ne commencerait-il pas par défendre les femmes ? « Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien soumis à l’idéologie transgenre où les femmes ne semblent plus être le sujet central du féminisme », dénoncent Marguerite Stern et Dora Moutot, fondatrices du mouvement Femelliste (cf. « Nous sommes passées d’un féminisme universaliste à un féminisme orwellien »).
« Il faut aussi comprendre que le transgenrisme repose sur des logiques d’inversion permanentes », pointent-elles. « La base de leur doctrine est qu’un homme peut être une femme ». Dès lors, « tout est permis : la guerre c’est la paix et la liberté c’est l’esclavage comme disait Orwell. Et la violence se déchaîne au nom de la tolérance » (cf. Transitions de genre : « Quand la France se réveillera-t-elle ? »).