Décision de la Cour de Cassation : adoption ou mère porteuse ?

Publié le 15 Mar, 2011

La Cour de Cassation a refusé de reconnaître la validité de l’adoption d’un enfant au lendemain de sa naissance.

    L’affaire concerne un couple français ayant adopté à l’étranger, qui avait négocié l’adoption plusieurs mois avant la naissance, ce qui est interdit par la loi française. Le contrat d’adoption avait été signé avec la mère naturelle le lendemain de l’accouchement. La Cour a jugé que cela révélait une précipitation incompatible avec un consentement libre et éclairé de la mère biologique. La loi exige en effet que le consentement de cette dernière soit "libre, obtenu sans aucune contrepartie, après la naissance, et éclairé sur les conséquences de l’adoption, en particulier (…) sur le caractère complet et irrévocable de la rupture du lien de filiation".

    L’enfant ne pourra donc pas être inscrit à l’Etat civil français. On attend pour le 6 avril 2011 la décision de la même Cour de Cassation sur la demande des époux Mennesson qui veulent faire inscrire leurs jumelles, nées de mère porteuse à l’étranger, à l’état civil français (Cf. Synthèse de presse du 08/03/11).

Le Quotidien du médecin 15/03/11

Partager cet article

[supsystic-social-sharing id='1']

Synthèses de presse

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur
/ Transhumanisme

Transhumanisme : Synchron intègre l’intelligence artificielle dans son interface cerveau-ordinateur

Un Américain handicapé a commencé à utiliser une fonction d’intelligence artificielle pour l’aider à communiquer à une vitesse « conversationnelle » ...
Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel
/ E-santé

Le dossier médical partagé devant le Conseil constitutionnel

Après sa saisine par l'ordre des médecins, le Conseil d'Etat a soumis une QPC sur les modalités d'accès au dossier ...
Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »
/ Fin de vie

Suicide assisté : les juges italiens doivent statuer « au cas par cas »

Selon la Cour constitutionnelle italienne, en l’absence de législation sur le suicide assisté, les juges devront se prononcer « au ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres