Dans Libération, Pierre Brunet, professeur de droit à Paris X-Nanterre, revient sur le jugement prononcé par la cour d’assises du Maine-et-Loire, mercredi 14 juin, déclarant "non coupable" le jeune Danois qui avait euthanasié sa femme atteinte d’un cancer en phase terminale.
Pierre Brunet reconnaît qu’une fois l’euthanasie dépénalisée, "il y a fort à parier que les cas se multiplieront", "puisque c’est pour pouvoir recourir à l’euthanasie que l’on demande sa dépénalisation". Mais pour lui, cette augmentation n’est pas un problème, puisque ces comportements seront conformes à la loi. La seule question qui se pose est, d’après lui, de savoir si "on veut ou non permettre à des individus de décider du sort d’autres individus et à quelles conditions".
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Libération (Pierre Brunet) 19/06/2006